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Les loups et l’homme, document établie par l’université de Caen avec une base de donnée qui répertorie les victimes d’attaques par département.
Une rencontre informelle
eut lieu le 27 juillet 2014
à l’occasion de la fête de la myrtille à Péreyres
photos de Fabienne Volle
par Zénobie
En effet que voilà des personnes qui ont rendu bien des services dans une société rurale isolée.
En Haute Loire et en Ardèche les hivers sont rudes, les femmes qui accouchent ont besoin d’aide et les malades de soins. Faire venir un médecin coûte cher et ce n’est pas chose aisée. Pour le joindre il faut aller -parfois en charrette, souvent à pied- dans la neige, les congères et……..la Burle.
D’autre part l’avenir des enfants -ignorants qui ne savent pas seulement signer- préoccupe des parents qui leur souhaitent une vie moins dure que la leur.
C’est en réponse à ce dilemme et bien évidemment aussi pour diffuser l’instruction religieuse que fut créée vers 1660 par Anne Marie Montel une Ponote (habitante du Puy en Velay) l’institution des Béates.
Cette dame organisa la « Sté des Demoiselles de l’Instruction» appelée par la suite la « Congrégation des Sœurs de l’Instruction de l’Enfant Jésus ».
Cette Société était chargée de recruter des jeunes filles laïques qui, sous le patronage des religieuses de l’Institution effectuaient un noviciat de 3 ans au terme duquel elles ne prononçaient pas de vœux et conservaient leur liberté.
Toutes ne furent pas formées à la maison mère du Puy, certaines à Bourg St Andéol (07) par les sœurs de la Présentation de Marie.
Bien plus tard, en 1816, aux Vans (07) sera fondée la congrégation de St Joseph où les curés envoient des jeunes filles pour se former à la mission de maîtresse d’école et soins des malades : les Sœurs des Campagnes. L’une de ces Sœurs se détachera pour fonder les Sœurs Chrétiennes d’Aurillac (15) sur les mêmes principes.
L’apogée se situe dans les années 1830-1850.
Pour obtenir l’aide d’une Béate, les villageois doivent en faire la demande à leur curé – qui transmet aux religieuses-. Mais ils doivent s’engager à lui construire une maison et l’entretenir.
Maison de la Béate de THINES (07)
Maison de la Béate de THINES (07)
La maison de la Béate de Jahon (43) (qui se visite sur demande) est bâtie au centre du village, à proximité du ruisseau et du four banal.
Elle se compose d’un rez-de-chaussée et d’un étage.
Au rez-de-chaussée, vit la Béate.
L’aménagement de l’intérieur est sommaire. Pour meubles un vaisselier, le lit, une malle pour le rangement du maigre trousseau, l’indispensable horloge.
A l’étage bien sur quelques tables et bancs à la disposition des élèves.
L’accent est mis sur le religieux : chemin de croix, oratoire (lieu de prière et de recueillement) statue de la Vierge etc.
Un endroit sera aussi réservé à l’apprentissage de la dentelle qui apportera aux villageoises un revenu supplémentaire non négligeable.
Une note particulière : Sur la toiture de la maison un clocheton surmonté d’une croix. Ce sera cette cloche qui rythmera désormais la vie du village (heures de travail et repos – l’angélus- baptêmes – décès – incendie etc.)
Les Béates sont vêtues simplement. En général une robe noire et coiffe de la même couleur. Une modeste croix d’argent autour du cou montre son attachement à Dieu.
Levée dès 5 heures, après une toilette à l’eau fraîche, notre Béate part assister à la Messe de l’église la plus proche. Elle y rencontrera ses compagnes des autres villages.
De retour à son logis elle allume son feu, chauffe son petit déjeuner.
Puis la cloche tinte : c’est le début de l’école, la Béate attend ses jeunes élèves. Les enfants ont leur place réservée. Ils commencent par réciter l’Ave Maria.
Puis, les filles, un petit carreau sur les genoux, ébauchent un ruban de dentelle pendant que les garçons tracent des barres bien droites sur l’ardoise “I I I “.
Un temps de lecture et il est midi. Les écoliers s’égaient dans le village!
Le repas de la sœur est bien frugal : pommes de terre cuites à l’eau et tranche de lard. Ce sont les villageois qui ravitaillent leur Béate.
La cloche ramène les enfants: à nouveau lecture, écriture, catéchisme, chapelet pour tous. Mais les filles retrouvent bien vite leur carreau.
Dans la journée souvent des appels :
“Grand-père est malade, venez vite” Et voilà la Béate infirmière qui dispense ses soins:
-ventouses, tisanes bouillottes etc……………..
Il est 20H, la cloche tinte à nouveau, elle appelle les dentellières à la veillée.
Les fuseaux sautent sur les carreaux, travail convivial entrecoupé de bavardages, chants, prières.
C’est encore avec une dernière prière pour remercier Dieu de cette journée bien remplie que la Béate s’endort dans le calme de la nuit villageoise.
Actuellement des personnes se dévouent pour entretenir la maison de la Béate afin de rendre hommage à ces Sœurs de Campagne qui ses sont dépensées sans compter au service de nos aïeux.
Qu’ils en soient remerciés.
ZENOBIE
qui s’est aidée pour rédiger cet article :
– de la visite de la maison de la Béate de Jahon guidée par un membre de l’Association “Autour de nos vieilles pierres”
– de la revue du Vivarais article Gérard Cholvy sur les Congrégations féminines
– du site Forez-Histoire sur Internet
P.S : J’ai basé cet article sur la vie de la Béate de Jahon. Mais il se peut qu’il existe des différences au niveau des activités de dentelle notamment en Ardèche ou dans le Cantal…………… Ne m’en veuillez pas et si vous pouvez m’éclairer à ce sujet je vous en remercie par avance.
Procession de Burzet
par Zénobie
date Vendredi 18 avril 2014
Chaque année, le Vendredi Saint a lieu une reconstitution costumée de la passion du Christ en suivant le chemin de croix.
1. En fait, elle commence à l’Eglise
2. Mais nous avons démarrés à cette station
3. Car il faut monter le chemin
4. Traverser la route
5. Avec le mauvais larron (bien surveillé)
6. et Jésus qui porte sa croix
7. suivi par la Vierge et les Saintes
8. puis il faut gravir la montagne (et même si elle est belle………….)
9. d’où l’on a une superbe vue sur le village de Burzet
10. Les courageux gravissent les rochers
11. Qu’elle est haute cette montagne!
12. Beaucoup de ferveur dans la prière
Au stand de Racines Ardéchoises : Jacques et René Gaillard, Laetitia et Jacques
Quelques photos de la rencontre par Jacques et René Gaillard
DANS UN VILLAGE ARDECHOIS UN MUSEE QUI RETRACE LA VIE DE NOS ANCETRES
C’est dans la commune de Saint Paul Le Jeune , sur la RD 104 que se trouve le Musée.
Impossible de le manquer ! Il s’agit d’une ancienne cave coopérative qui -fermée en 1995- fut reprise par les époux Dumas.
Après avoir envisagé diverses hypothèses quant à son devenir, ces deux passionnés de l’ancien et des brocantes, et d’origine Ardéchoise, (Madame du Plateau et Monsieur de Saint André de Cruzières) décident de participer à la sauvegarde de nos racines en créant le Musée.
Les personnages – fabriqués sur des modèles anciens – sont habillés de vêtements régionaux des années 1895 -1900.
Tous les corps de métiers sont représentés, avec leurs accessoires respectifs. Jugez plutôt :
– le fabricant de balais
– l’épicière
– la modiste
– la marchande des 4 saisons
-le vannier (et ses « banastes »)
– la fileuse
– le faucheur
– les participantes aux divers épisodes du travail de la soie
– le vigneron
– le forgeron
– le menuisier
– la couturière-repasseuse
-le ramasseur de châtaignes (muni de ses semelles à clous « les soles »)
– la dentellière
– le sabotier
– la broyeuse de chanvre……………………….
ainsi que divers personnages :
– la vieille paysanne
– la dame qui part en voyage
– les enfants à l’école etc etc
On redécouvre aussi d’anciennes coutumes que (peut-être ,) connaissent encore certaines grand-mères :
Ainsi la conservation des œufs dans un « toupin » (pot en terre) . Ceux-ci sont recouverts d’un mélange de chaux et d’eau qui ensuite forme une crôute et empêche le passage de l’air ……….
On ne saurait trop être ravi de la survie de ce patrimoine à la fois ancré dans nos racines mais hélas trop souvent oublié.
Braconnier
En ces lieux se trouve également un magasin -pas comme les autres-. A savoir qu’il recèle toute une gamme de produits Ardéchois et Provençaux, des vins Bio, des cartes en bois, des livres de légendes villageoises et bien d’autres choses encore. Bref, c’est notre Ardèche dans tous ses états !
Une belle initiative à soutenir.
Zénobie
Pour mieux connaître la vie quotidienne de nos ancêtres,
il y a des musées
Reportage sur le musée de Saint Paul Le Jeune par Zénobie
et des reportages
1. La mort du pasteur Jean de Serres, historiographe du Roi : un cas suspect de peste, à l’époque de la peste en Dauphiné, en 1598 par Dominique VIDAL
2. l’hôpital psychiatrique Sainte-Marie de Privas et la première guerre mondiale. Le fonds des Archives départementales de l’Ardèche : premières approches et perspectives par David VINSON
3. Quand la vallée de L’Eyrieux avait la pêche par Michel RIOU
4. Actualités des Archives départementales par Corinne PORTE
5. Documents sur l’histoire du Vivarais : dix lettres d’Henri Vallette-Viallard (1830) par Jean BOUVIER
6. Chronique et bibliographie